Restauration du Monastère (1817)

On s’adresse à Chambéry

Peu après sa Grandeur s’étant mise en route pour les affaires de son diocèse, elles en profitèrent pour obtenir d’un très respectable Grand-Vicaire, qui entra dans leurs vues, la permission de s’adresser, ainsi que notre très honorable sœur la Supérieure du 3ème Monastère de Paris le leur avait conseillé, à la digne Supérieure de notre Monastère de Chambéry. Cette maison était alors gouvernée par la très honorable Mère Thérèse de Chantal Hurard, fondatrice de notre Monastère de Shepton-Mallet et depuis de ceux de Nice et de Dijon.

Cette vraie fille de nos saints Fondateurs, ne voulant pas laisser échapper l’occasion de procurer la gloire de Dieu, et de propager notre saint Institut, exprima le désir qu’elle aurait eu de venir elle même, avec deux de ses religieuses pour faire cette fondation ; mais Monseigneur Bigex, son Prélat, qui avait alors la pensée de l’employer au rétablissement de la maison d’Annecy, s’y refusa. Cependant cette bonne Mère avait, dès sa première réponse, prévenu nos Sœurs de tout ce qui était nécessaire pour l’établissement, et avait demandé à être éclaircie sur ces différents points.