Restauration du Monastère (1817)

Le 1er Jésuite loge dans la maison de Mr notre Confesseur. (Novembre 1832)

La divine bonté nous avait ménagé pour ce temps un grand secours. Nous avons dit dans la vie de notre digne Mère Marie Thérèse de Tholozan, qu’elle avait exalté le zèle de Mr l’Abbé Potot pour procurer à notre ville une résidence des Révérends Pères Jésuites ; le premier arriva à Metz le 9 novembre 1832. Il eut été dangereux dans les circonstances où l’on se trouvait, qu’il se fît connaître et logeât chez Mr notre Supérieur ; notre Très-Honorée Mère lui offrit la maison de Mr notre Confesseur, qui n’était pas alors occupée, et il y resta plus de six mois, nous disant chaque jour la première Messe.

Comme ce respectable Père Morin n’avait pas alors d’occupation au-dehors, il voulut bien nous donner une excellente petite retraite pour nous préparer au renouvellement de nos vœux que nous fîmes entre ses mains. Cette retraite nous a été d’autant plus avantageuse que ce bon Père avait été à même d’étudier parfaitement notre esprit, dans les rapports fréquents et particuliers qu’il a eus avec nos Monastères de Romans, de Paray, d’Avignon… Vers Noël, ce bon Père donna aussi une retraite de 4 jours à nos élèves, à laquelle nous eûmes encore la consolation d’assister.

19 – C’était le Révérend Père Morin. Deux autres le suivirent le Père Barthès et le Père Roncin.